1 Merveilleux voyage au XVIIIe siècle

L'air chaud s'engouffra dans la toile qui ondula avant de se tendre enfin. La nacelle s'ébranla. Le sol s'éloignait de moi peu à peu. Les turbulences, quoique faibles pour la saison créaient un balancement fort inconfortable. Je m'accrochais au rebord de la nacelle. La vue était splendide, certe, mais je ne pouvais ressentir la magie promise à l'embarquement.

D'affreux haut-le-cœur me prenaient fréquemment.

Mon guide me vantait le bon effet de l'air pur, les bienfaits des montagnes et la beauté du site. Qu'en avais-je à faire? Le homard de ce midi remontait....

Vive la technologie!

2 Pris au piège

Ahh! Aie! C'est quoi ce truc? Ça fait mal! Quelle position inconfortable! J'ai l'impression d'être tordu dans tous les sens! Je suis pas contorsionniste moi! Saleté de braconnier! Je n'arrive même plus à bouger. Une jambe dans le dos, une jambe sous le ventre et les bras écartés sur le filet... Mais ça fait mal! J'ai beau bouger dans tous les sens je reviens toujours à cette position!

Peut-être qu'en faisant des mouvements plus lents... Ah... Hum... Enfin... Je suis à genoux. Le filet me rentre dans les mollets mais ça reste une position plus confortable.

Tiens? C'est quoi ce bruit? L'arbre bouge! Une ombre?

Ahhhhhhh! Aie! J'ai MAL! Juste au moment ou je m'habituais à ma position! Quel est l'abruti qui m'a fait descendre? Fait descendre??? Oh! Mais alors je suis libre! LIBRE!!!! Merci illustre inconnu! Maintenant je rentre, ma femme a du me préparer un bon rôti! Aie! Oh non... me suis cassé la jambe...

3 Indianna Jones au féminin

Le serpent s'approchait de moi, décrivant des vagues de son corps lisse et luisant. Je me reculai, de crainte de lui signaler ma présence. De la boue maculait mes jambes nues et s'infiltrait dans mes chaussures. Le serpent ondulait maintenant tout à coté de mon pied gauche. De peur, je me reculais vivement et m'affalais dans la boue. La moindre parcelle de mon corps n'était plus que bouillasse. Je pouvais tout juste ouvrir les yeux. L'horrible reptile poursuivit sa route loin de moi et en le regardant mieux, je m'aperçut qu'il était de ces espèces complètement et entièrement inoffensives.

Mes vêtements étaient fichus, mes cheveux pleins de boue et mon déjeuner, bon à jeter! Et tout ça pour un simple serpent inoffensif!