mensonge et schizophrénie
Puberté, huile sur toile. Oslo, Nasjonalgalleriet
Berlin (Europe du Nord), 1895
Edvard Munch
La vue encore brouillée,
Les yeux toujours mouillés,
L'âme fragile en peine,
Face à toute cette injuste haine.
Elle voit d'affreuses et malveillantes
Créatures inconnues et horrifiantes.
Les autres ne resentent pas
Toutes les choses qu'elle voit là,
Alors, sans pitié, ils se moquent,
Et, méchamment, la provoquent.
Elle pleure, l'incomprise,
Devant toute cette sottise.
Eux, aveugles bourreaux, au lieu de l'aider,
-Car ils savent qu'ils le devraient,-
Ne font que rire de sa folie,
Quand, de l'aider, elle les supplie.
Mais elle connait à présent
Le bon comportement.
Et même s'ils ne voient toujours pas,
Ce qui pour elle à jamais existera.
Ils ne la moquent plus,
Ne la provoquent plus.
Car maintenant,
Elle leur ment.