Esmeralda
Pour écrire ce texte, j'ai essayé de voir comment Claude Frollo ressentait Esmeralda, dans "Notre Dame de Paris" (La version de Victor Hugo évidement, celle de Walt Disney est...peu appréciable...). Chacun de nous a une perception différente des choses, des autres, elle n'est ni vrai ni fausse, car cela n'a aucune importance, tant qu'elle est vraie par le cœur. Dans ce texte, comme dans la plupart des choses que j'écrit on peut voir un rythme en trois temps comme une valse mais comme ce n'est pas encore au point, la valse a tendance à se faire à deuxtemps, enfin... on va dire que ce sont les soupirs! C'est un poème en prose, un exercice de style, il est loin d'être parfait mais je l'aime bien.
<- C'est une peinture s'intitulant Esmeralda, je la trouve jolie et elle correspond assez bien à mes sentiment vis à vis de ce personnage, je n'en connais malheureusement pas le peintre et m'excuse au près de lui d'avoir emprunté un de ses tableaux sans permission.
Ding dang dong, ding dang dong... Les cloches, carillonent, sonnent, résonnent... Ma tête va éclater, je les entends encore... encore... encore... Je me lève tel un automate, m'approche du vitrail et regarde, observe, scrute la place non sans un regard pour la belle qui s'y trouve. Eblouissante comme le jour, scintillante comme la nuit, digne des ôdes des plus grands poètes, la bohémienne virevolte, tourne, tourbillonne sur le pavé comme dans mon coeur. Je vois autour d'elle les badauts qui s'attroupent, aucun n'est digne d'elle et tous pourtant la désire. Ses boucles noires se soulevant au rythme de ses multiples bijoux et de son tambourin m'ensorcellent. Est-ce une sorcière, une créature du malin, cette enfant pleine de charme et d'innocence? Pourquoi donc, en la voyant, mon coeur se consume-t-il de flammes, mon esprit s'emplit-il de pensées impies? Dieu ne peux avoir créé tel abysse de tentations. Cela ne peut être que le Diable. Je la tuerai cette sorcière puisque je ne peux l'aimer, l'avoir à moi, la garder... Ô Tout Puissant je resisterai à l'appel de la chair et, une fois qu'elle ne sera plus, tu redeviendra l'unique objet de mon adoration.